
Distributeurs automatiques de billets = un service élémentaire
Depuis 2016, le nombre de distributeurs automatiques de billets a diminué de 20 % dans la région bruxelloise : de 1.250 exemplaires en 2016 à 1.023 distributeurs en 2017. Par ailleurs, les distributeurs sont mal répartis entre les différentes communes bruxelloises.
Dans certaines communes, le problème est plus important que dans d’autres. Un exemple : Ixelles possède trois fois plus de distributeurs automatiques que Molenbeek. À Molenbeek, il y a 36 automates pour 96.629 habitants. À Ixelles, 125 pour 86.244 habitants.
Offre et demande
L’explication ? Il y a davantage de distributeurs là où on dépense plus d’argent. Là-bas, l’offre et la demande sont relativement en équilibre. Mais pas dans le centre de Bruxelles. Ni à Molenbeek, d’ailleurs. Il y a trop peu de distributeurs par rapport au nombre d’habitants et/ou de visiteurs. Ce qui entraîne de longues files d’attente aux distributeurs. Le week-end, les distributeurs sont souvent vides.
Nouvelle époque
Par ailleurs, les banques changent leur politique. Elles partent du principe qu’il y a davantage de paiements électroniques et de home banking. C’est pourquoi elles démantèlent leurs agences et distributeurs automatiques. Mais tous les Bruxellois n’ont pas un smartphone ou peuvent régler leurs affaires bancaires à l’aide d’un ordinateur. Les personnes moins techniques, doivent pouvoir se rendre quelque part.
Pour moi, il faut qu’une loi voit le jour obligeant chaque commune à prévoir un nombre minimum de distributeurs en fonction du nombre d’habitants. Il s’agit en effet d’un service élémentaire. Un habitant doit pouvoir retirer de l’argent dans sa commune.
Photo: Tim Dirven