Jef Van Damme Schepen in St-Jans-Molenbeek - Echevin  à Molenbeek-Saint-Jean
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  • 04/04/2022

Ateliers de mouvement à l’école avec un top chorégraphe

Notre école primaire Windroos travaille en collaboration avec le chorégraphe Seppe Baeyens. Grâce à des ateliers de danse et de mouvement, les élèves peuvent se défouler et travailler leurs compétences sociales de manière ludique. En outre, les enfants sont également en contact avec des personnes handicapées de l’organisation Zonnelied.

Il s’agit d’une collaboration entre notre école Windroos, l’asbl Zonnelied et Seppe Baeyens de l’Atelier Léon.

L’Éducation à la citoyenneté mondiale

Pour Edith, enseignante en troisième année, la coopération s’inscrit dans le cadre de la citoyenneté qu’elle souhaite stimuler chez ses élèves. Parce que les élèves entrent en contact avec des personnes différentes d’eux-mêmes, ils apprennent qu’il est normal d’être différent. Edith ressent le résultat des ateliers hebdomadaires en classe : “D’un groupe d’individus, je vois la classe évoluer vers un groupe où tous les élèves peuvent être eux-mêmes et où chacun tient compte des autres”.

Stimuler l’imagination avec de l’art

Les ateliers de mouvement commencent toujours par des exercices de yoga. Edith les utilise également en classe : “Cela augmente leur concentration et les calme. Puis, le chorégraphe Seppe stimule l’imagination, souvent par une œuvre d’art. Une fois l’imagination des élèves activée, Seppe les laisse construire leur propre chorégraphie à travers des exercices simples. Il est frappant de constater que presque tous les exercices nécessitent une observation : le rôle du public est aussi important que celui des danseurs. Etant obligée d’observer consciemment chaque semaine, Edith remarque que les élèves sont plus attentifs les uns envers les autres dans la classe. Les disputes incessantes sont terminées. Mais plus important encore, elle a découvert des talents qu’elle ne reconnaissait pas du tout avant de commencer ce projet.

En bref, une série d’ateliers de danse et de mouvement qui accroissent non seulement la conscience culturelle des élèves, mais aussi leurs compétences sociales. Tout cela, par la voie de l’imagination !

 

Photo: un atelier de movement à Windroos

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  • 03/28/2022

Approbation du budget de 2022

Les négociations budgétaires ont été exceptionnellement difficiles cette année. La crise du Covid, la forte inflation et le financement du CPAS entraînent de grands coûts supplémentaires. Malheureusement, les revenus seront également moins importants cette année. Il s’agit d’une situation générale qui affecte toutes les communes, mais cela frappe deux fois plus fort les communes les plus pauvres comme telle que la nôtre. .

Molenbeek est l’une des communes les plus pauvres de Belgique. Les revenus provenant des impôts additionnels tels que l’impôt des personnes physiques et l’impôt du précompte immobilier sont très faibles par rapport aux autres communes. Molenbeek reçoit également très peu de revenus des taxes sur les surfaces des bureaux et les sur les résidences secondaires.

Une forte augmentation des dotations

La raison principale pour laquelle la situation financière est si difficile est la dépense pour le CPAS. Les dotations du CPAS ont fortement augmentées ces dernières années, de telle sorte qu’il y a plus de personnes en situation de pauvreté qui ont besoin de soutien. En 2018, la dotation était encore de 27 millions d’euros, alors qu’en 2022, elle sera déjà de 34,4 millions d’euros, soit une augmentation de pas moins de 28%. Nous pouvons clairement voir l’effet de la crise du Covid, en raison des confinements et du chômage temporaire, plus des personnes se sont tournées vers le CPAS. En outre, le gouvernement fédéral a augmenté le revenu d’intégration (ce qui est en soi une bonne chose) mais a répercuté (en partie) le coût sur les communes.

La commune a également dû dépenser des fonds supplémentaires afin de gérer la crise du Covid. Heureusement, une grande partie est supportée par les autres gouvernements, mais cela a eu un impact important sur le fonctionnement de nos services communaux. En outre, les coûts salariaux et énergétiques augmentent fortement en raison de la guerre en Ukraine et de la forte hausse de l’inflation. En conséquence, d’autres dépenses augmentent également, comme les subventions que nous accordons à la zone de police ou aux associations qui gèrent nos crèches.

De meilleures conditions pour le personnel

En matière de personnel communal, nous poursuivons notre politique volontariste de valorisation et de statutarisation de nos collaborateurs. Pour la première fois, des chèques-repas seront octroyés à partir de 2022. L’amélioration du statut de notre personnel nécessitera bien sûr des efforts budgétaires, mais il s’agit d’une priorité pour la poursuite de la professionnalisation de nos services. Entre autres, les coûts des fonds de pension augmentent également, de sorte que le total des frais de personnel ont augmenté de plus de 5,5 millions d’euros en deux ans.

Pas d’impôts supplémentaires pour les Molenbeekois

En raison de la situation financière défavorable, nous devons toujours faire des choix très difficiles. C’est dommage, car en fait nous avons besoin de soutien supplémentaire dans de nombreux secteurs (propreté, garde d’enfants, écoles, service à la population,…). Néanmoins, nous continuons à investir davantage dans nos écoles et les moyens d’investissement prévus dans le budget sont aussi élevés que l’année dernière.

La bonne nouvelle est que la commune continue de soumettre de beaux projets, qui nous permettent d’obtenir de nombreuses subventions. Par exemple, l’investissement dans le quartier des Etangs Noirs représente un budget de près de 30 millions d’euros dont seule une très petite partie (moins de 3 millions) est financée par la commune elle-même.

Nous avons délibérément choisi de ne pas faire payer les Molenbeekois avec des impôts supplémentaires. De nombreuses personnes ont des difficultés financières et, au contraire, nous ferons des efforts supplémentaires pour soutenir le plus grand nombre de personnes possible. Les nouveaux revenus que nous devons chercher proviendront principalement des recettes de stationnement. Il y aura, par exemple, plus de revenus due à l’abolition des zones de stationnement bleues pour les visiteurs. De nouvelles petites taxes seront également prélevées sur les tournages de films dans la commune, les caisses automatiques dans les supermarchés et l’ouverture de nouveaux snack-bars.

En cette période de crise, nous avons réussi à établir un budget en équilibre sans affecter notre population et notre personnel. Cependant, nous espérons que la situation financière générale s’améliore, car sinon il est impossible de continuer à faire des efforts aussi drastiques sans que les citoyens en ressentent les effets. Le sous-financement de Molenbeek doit être abordé de manière structurelle !

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  • 03/25/2022

Molenbeek végétalise et déminéralise

La végétalisation de notre commune est une priorité. Près de 170 nouveaux arbres et arbustes ont été plantés. Les arbres ont été offerts par l’entreprise de construction bruxelloise BPC et, en collaboration avec des associations, des écoles et des riverains, une véritable journée de “teambuilding” a été organisée.

Tout comme dans le reste de la ville, les espaces verts de Molenbeek sont inégalement répartis. Le nouveau Molenbeek dispose de plus en plus d’espaces verts, avec le Scheutbos comme référence. Le vieux Molenbeek est très densément peuplé, avec peu d’accès à des espaces verts de qualité. Nous nous concentrons donc principalement sur la végétalisation des quartiers situés le long du canal. Ce n’est cependant pas facile, car le manque d’espace signifie que nous ne pouvons pas construire soudainement un nouveau parc. C’est pourquoi nous nous concentrons sur des interventions plus modestes qui, dans leur ensemble, peuvent faire une différence substantielle. Par exemple, lors du réaménagement d’une rue, nous plantons systématiquement de nouveaux arbres et essayons d’aménager de petits parcs dans la mesure du possible. Un bon exemple en est le “parc” au coin de la rue Vandermaelen, où tout sera planté début avril.

Planter des arbres comme ‘teambuilding’

La grande action de plantation d’arbres est le fruit d’une coopération avec l’entreprise de construction bruxelloise BPC. Ils ont proposé de planter des arbres et des buissons à Molenbeek dans le cadre d’une activité de teambuilding. La commune a donc lancé un grand appel et diverses organisations et habitants ont proposé des sites pour planter de nouveaux arbres. De nouvelles plantations ont également été réalisées dans nos parcs communaux et nos écoles. La journée de teambuilding a été organisée conjointement par le service des plantations de mon collègue échevin Abdellah Achaoui et les “Buumplanters”, une organisation spécialisée dans la plantation d’arbres et, plus particulièrement, dans la culture d’arbres fruitiers. Molenbeek va donc aussi littéralement récolter les fruits de cette coopération.

Fraîcheur, air pur et bien-être mental

Le grand projet de plantation d’arbres fait partie de plusieurs initiatives prises ces dernières années. Molenbeek est consciente que la végétalisation de la commune est essentielle. Par exemple, les cours de récréation de nos écoles ont fait et font l’objet des plusieurs projets de déminéralisation. Les voisins sont également de plus en plus motivés pour prendre eux-mêmes des initiatives. C’est ainsi que nous soutenons le projet de quartier ‘Molenbloem’, dans lequel les riverains verdissent leurs propres rues avec des plantes grimpantes, des pots de fleurs, des jardins d’herbes aromatiques, des plantations autour des arbres, etc.

D’autres grands projets sont prévus, notamment l’ajout de nouveaux espaces verts et même la création d’un tout nouveau parc à la gare de l’Ouest. Entre-temps, nous ne sommes pas restés inactifs, car le parc des Etangs Noirs a subi un lifting complet et a été agrandi. Bientôt, le nouveau parc sur le site d’Ekla à la gare de l’Ouest ouvrira également ses portes.

L’importance de toutes ces initiatives ne doit pas être sous-estimée : les arbres et les plantes apportent un rafraîchissement indispensable en été et ont une fonction purificatrice. La recherche scientifique établit également de plus en plus le lien entre le bien-être mental et l’accès à des espaces verts de qualité à proximité. En outre, les mesures de ‘CurieuzenAir’ montrent que de nombreux endroits à Molenbeek sont encore beaucoup trop pollués. Les quartiers où il y a beaucoup de circulation et peu d’espaces verts sont les pires. C’est pourquoi l’introduction de la zone à faibles émissions est si importante dans notre commune, car sans elle, les résultats auraient été bien pires, avec toutes les conséquences que cela implique.  Chacun a droit à la nature et à un air sain dans son quartier et nous rendons cela possible à Molenbeek !

Photo: Molenbloem

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  • 03/08/2022

29 millions d’euros pour le quartier Etangs Noirs

Le programme pour le Contrat de Quartier Durable (CQD) Etangs Noirs a été approuvé. Il implique un ensemble impressionnant d’investissements publics dans l’immobilier, les espaces publics et des projets de cohésion sociale.

À l’initiative de la bourgmestre Catherine Moureaux et en collaboration avec les habitants du quartier et PTArchitecten, nous avons réussi à élaborer un programme très ambitieux. Nous pouvons être fiers d’un budget d’investissement total de 29 millions d’euros dans le périmètre du CQD Etangs Noirs. Sur ce montant, 13 millions d’euros seront supportés par le CQD et le reste par des sources de subvention supplémentaires que nous avons recherchées (et trouvées !) (Contrats de rénovation urbaine (CRU) autour de Simonis, Politique de la ville, la VGC,…). En tant que commune, nous sommes directement responsables pour le QCD, notre département de développement urbain coordonne le programme. Deux personnes supplémentaires seront bientôt engagées pour s’occuper à temps plein de la réalisation du CQD.

Une extension de la Maison des Cultures

Le plus grand projet prévu est l’agrandissement de notre centre culturel communal. La Maison des Cultures aura un nouveau bâtiment dans la rue Piers. Le nouveau bâtiment sera conçu comme un lieu polyvalent offrant un large éventail de fonctions (sport, bien-être, culture, etc.) destinées aux enfants et aux jeunes. Cela garantit une plus grande accessibilité au site et favorise son utilisation partagée. L’actuelle cour intérieure sera considérablement agrandie, partiellement adoucie et aménagée en parc de quartier. Un potager sera aménagé sur le toit du nouveau bâtiment. Le coût total de ce projet s’élève à 9 824 777 €, dont 6 443 493 € sera pris en charge par le CQD.

La création des logements sociaux

Une partie importante du CQD prévoit des logements qualitatifs et abordables. Il s’agit d’un véritable défi dans ce quartier, et grâce à ces ressources, une réelle différence peut être faite. Par exemple, une nouvelle maison sera construite dans la rue Taziaux, avec au moins cinq appartements et des espaces communs. Pour ce projet nous travaillons ensemble avec  ‘Community Land Trust Brussels’ (CLTB). Grâce au principe du CLT, les candidats occupants acquièrent un droit réel sur le logement, mais pas sur le terrain. En conséquence, les logements coûtent en moyenne 40 % de moins que ceux sur le marché privé.

En outre, nous prévoyons également de construire une maison intergénérationnelle à côté du musée de la Fonderie et de rénover un bâtiment dans la rue Piers pour en faire une maison unifamiliale. Nous disposons également d’un budget de 1 250 000 euros pour acheter des propriétés abandonnées. Ces propriétés pourraient ensuite être utilisées pour de nouveaux logements sociaux dans le cadre du plan de logement d’urgence de la région.

Plus d’espace pour les piétons et les cyclistes

L’investissement dans l’espace public est vraiment nécessaire ; il faut plus de verdure et de lieux de rencontre. Le CQD prévoit la création de places agréables, qui renforcent le réseau d’espaces verts et de terrains de jeux. Un montant de 1,5 million d’euros a été affecté aux différents projets. Par exemple, des investissements seront réalisés dans la sécurité routière en reconstruisant partiellement la chaussée de Merchtem et la rue Quarte-Vents pour en faire un axe doux et plus vert. Par axe doux, nous entendons un espace public qui met les piétons et les cyclistes au premier plan. L’objectif de ce projet est de contribuer à la qualité de vie et à la sécurité dans le quartier, mais aussi de donner une plus grande visibilité à la mobilité durable.

La place des Etangs Noirs sera aussi abordée. Le parking en surface sera supprimé et cet endroit deviendra un lieu de repos et de rencontre vert sur la chaussée de Gand. En outre, le premier samedi de chaque mois, la chaussée sera entièrement interdite aux voitures, ce qui en fera une véritable rue commerçante. Un dernier projet important dans l’espace public est le réaménagement complet du parc de la Fonderie, le rendant plus accessible et plus vert. Les deux projets sont en grande partie financés en dehors du CQD par la Politique de la ville et le CRU autour de Simonis.

Des actions socio-économiques

La conception du programme prévoit également diverses actions des acteurs socio-économiques et publics visant l’emploi, le soutien éducatif, l’amélioration de la qualité du logement, la cohésion sociale et la transition durable. Par exemple, des ‘jobcoachs mobiles’  seront déployés pour réduire le chômage chez les jeunes. Ce sont des médiateurs qui connaissent le monde des jeunes et qui les guident dans leur recherche d’emploi à leur propre rythme.

L’asbl La Rue réalisera un projet visant à s’attaquer à la qualité et à l’accessibilité des logements. Les bâtiments seront analysés et, en concertation avec les propriétaires, on tentera de créer des logements sociaux en effectuant des rénovations en échange de tarifs sociaux. Toutes sortes d’appels à projets seront également lancés pour promouvoir la cohésion sociale et les aspects de durabilité au sein du quartier. Les associations de quartier et les riverains peuvent mettre en place leurs propres projets avec un soutien financier.

Avec l’approbation du programme, une deuxième phase importante a été achevée après la phase d’étude. Nous sommes maintenant prêts à entamer la phase d’implémentation; le programme doit être entièrement réalisé au plus tard en 2028. Nous ne sommes donc qu’au début d’un processus important et stimulant, dans lequel les intérêts des citoyens de Molenbeek sont toujours prioritaires !

Photo: Maison des Cultures

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  • 03/04/2022

40% plus des enfants dans nos écoles

Le nombre de places dans l’enseignement néerlandophone à Molenbeek a considérablement augmenté ces dernières années. En 15 ans, plus de 40% de places supplémentaires ont été créées dans notre enseignement communal. Nous faisons de gros efforts pour permettre à un maximum d’enfants d’aller à l’école en néerlandais. Mais nous devons aussi être attentifs à ne pas créer plus d’offre que de demande, surtout si l’on considère la pénurie structurelle d’enseignants.

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, le néerlandais était la langue d’enseignement dans les écoles primaires publiques de Bruxelles. Par la suite, le français a gagné en importance et le nombre d’élèves néerlandophones est tombé à son niveau le plus bas en 1984. La commune de Molenbeek de l’époque a décidé d’investir massivement et de faire de la publicité pour l’enseignement néerlandophone. Avec le soutien de la Communauté flamande, des efforts supplémentaires ont été déployés dans toute la région pour sauver l’enseignement néerlandophone. Cela a porté ses fruits avec une forte croissance à la fin des années 1990 et s’est poursuivi au 21ème siècle.

Molenbeek investit massivement dans l’enseignement

Les investissements à Molenbeek continuent à assurer une croissance du nombre d’élèves dans l’enseignement primaire. Il n’y a pas moins de cinq écoles communales néerlandophones, cinq écoles de la Communauté flamande (GO !) et sept écoles libres. Nos écoles communales ont connu la plus forte croissance avec deux écoles entièrement rénovées (De Knipoog et Ket & Co) et aussi des agrandissements dans les autres écoles. En 2005, nous avions un total de 905 enfants inscrits, en 2020 ce n’était pas moins de 1505 (augmentation de 40%). Entre-temps, encore une cinquantaine de places supplémentaires ont été créées  et nous atteignons progressivement notre capacité maximale. Si nous comparons la période 2005-2020 avec l’augmentation de l’enseignement primaire néerlandophone dans l’ensemble de la région, nous constatons une augmentation de “seulement” 16%.

À Molenbeek, nous travaillons en étroite collaboration avec la Communauté flamande pour créer des places supplémentaires en dehors du système communal. L’école primaire Eugène Laermans a récemment été inaugurée et une nouvelle école primaire est en cours de construction sur un terrain communal  dans la rue Ulens (en total 660 nouveaux places).

Perspective a récemment effectué des recherches sur le nombre de places d’enseignement en Région bruxelloise (francophone et néerlandophone). Cela montre clairement que de plus en plus de parents optent pour l’enseignement néerlandophone. Cette situation, combinée avec une énorme croissance démographique entre 2007 et 2012, a entraîné une augmentation considérable du nombre d’élèves. Cette croissance a été bien absorbée grâce aux efforts de la Communauté flamande.

Depuis 2014, la croissance générale de la population en Région bruxelloise s’est arrêtée et a même commencé à diminuer. Les problèmes qui se posent encore dans l’enseignement maternel néerlandophone ne sont donc pas tant liés à un manque de capacité, mais plutôt à un manque de dispersion des écoles au sein de Bruxelles. Molenbeek, par exemple, fait un effort beaucoup plus important que les autres communes bruxelloises. Dans le haut Bruxelles, il y a même plusieurs communes sans enseignement communal néerlandophone (Etterbeek, Ixelles, Auderghem, etc.).

Manque de capacité dans l’enseignement secondaire

La croissance démographique de 2007 à 2012 pose maintenant des problèmes dans l’enseignement secondaire, où il n’y a pas assez d’espace à court terme pour faire face à la croissance rapide, car plusieurs projets de construction ont été retardés. Ceci est normalement compensé par le total de 12 500 nouvelles places prévues pour 2025. Un peu plus d’un quart (3 500) d’entre eux seront dans l’enseignement néerlandophone.

Molenbeek occupe à nouveau une place importante avec la construction de trois nouvelles écoles secondaires néerlandophones. Sur le site de St-Michel, deux écoles ont ouvert leurs portes en 2020. Les écoles déjà existantes ont été transférées à Molenbeek, mais avec une sérieuse augmentation de la capacité de 1 167 places au total. Le dernier projet est la construction d’une école secondaire à la Gare de l’Ouest. L’école Egied Van Broeckhoven pourra accueillir 850 élèves et ouvrira ses portes en septembre 2023. Les nouvelles écoles sont les bienvenues car Molenbeek avait besoin de rattraper son retard. Entre 2005 et 2020, seulement 200 places ont été créées (FR et NDLS). Cela n’inclut pas le site St-Michel et, avec la nouvelle école de la gare de l’Ouest, il y aura à peu près autant de places dans l’enseignement néerlandophone, que dans l’enseignement francophone (tous les deux +- 2500 places).

Capacité excessive en 2030 ?

En 2025, le pic du nombre total d’élèves est attendu dans l’enseignement secondaire. Après cela, un déclin est prévu, tout comme dans l’enseignement primaire. Pourtant, même après 2025, des projets de création de places sont prévus. Selon Perspective, cela résulterait en une offre excédentaire. Dans l’enseignement primaire en particulier, l’offre excédentaire deviendrait énorme et les écoles devraient se faire concurrence pour remplir leurs (nouvelles) classes.

Il est donc important d’en tenir compte dans les projets futurs. En particulier dans le contexte de la pénurie structurelle d’enseignants, il convient de se demander si de nouvelles écoles sont vraiment nécessaires. Car les nouvelles classes ne servent à rien s’il n’y a pas de professeurs pour enseigner.

À mon avis, il est préférable d’investir dans la rénovation des infrastructures existantes. La qualité de notre enseignement peut être améliorée en réduisant le taux d’occupation des bâtiments scolaires existants. Du côté francophone surtout, le nombre d’élèves par infrastructure est souvent trop élevé. À Molenbeek, nous rattrapons notre retard et investissons massivement dans la rénovation et l’expansion de nos infrastructures scolaires.

 

Photo: GBS De Knipoog a ouvert ses portes en 2016

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  • 03/02/2022

Une étude confirme les avantages des zones à faibles émissions

Dans une étude à laquelle j’ai participé, une analyse comparative a été faite entre la zone à faibles émissions (LEZ) de Bruxelles et celle de Londres. L’étude montre que les quartiers pauvres de Bruxelles sont ceux qui ont le plus à gagner de l’introduction de la LEZ, et elle recommande également un agrandissement de la LEZ.

J’ai été l’un des pionniers de l’introduction de la LEZ à Bruxelles. Notre proposition a été approuvée par le Parlement de Bruxelles en 2017. Plusieurs études ont depuis montré que l’introduction de la LEZ a un impact important sur la qualité de l’air à Bruxelles. Bruxelles Environnement a publié l’année dernière un rapport avec des résultats très positifs.

Plus de pollution dans les quartiers pauvres

La nouvelle recherche de Verbeeck et Hincks (publication : Elsevier), se concentre sur les modèles socio-économiques et les effets spatiaux à Londres et à Bruxelles. Les chercheurs ont effectué une comparaison entre le “Grand Londres” et le “Grand Bruxelles” (y compris les périphéries).

L’analyse comparative montre que les quartiers pauvres de Bruxelles sont proportionnellement plus exposés à la pollution de l’air que les quartiers plus riches. Ce n’est pas le cas à Londres, où l’on ne trouve aucune tendance socio-économique. En d’autres termes, à Bruxelles, ce sont les quartiers les plus pauvres qui sont les plus touchés par la pollution, alors qu’à Londres, la pollution est plus ou moins la même partout. Ce résultat ne me surprend pas, car Molenbeek est l’un des communes où la pollution est la plus élevée, en raison de l’importance du trafic de transit et de la densité de la population. Une autre conclusion importante de l’étude est que les transports publics à Bruxelles sont mieux organisés dans les quartiers les plus pauvres, contrairement à Londres, où les quartiers les plus riches disposent de meilleurs transports publics.

La LEZ est socialement justifiée

Ces observations confirment l’importance de la LEZ et montrent que l’argument de la justice sociale contre l’introduction de la LEZ à Bruxelles n’est pas vraiment valable. Il est effectivement vrai que ce sont surtout les personnes ayant moins de moyens qui ont le plus souvent des voitures non conformes. Mais ce sont précisément ces personnes qui disposent des meilleures alternatives à la voiture et qui, souvent, arrivent à leur destination en Région bruxelloise plus rapidement avec les transports publics qu’avec la voiture.

En outre, il existe des corrections sociales et les familles qui remettent leur voiture peuvent recevoir une prime allant jusqu’à 900 €. De plus, ils bénéficient des conseils gratuits d’un coach en mobilité. Cet expert peut aider à chercher différentes alternatives pour la voiture. Des abonnements gratuits sont automatiquement proposés pour Cambio, SNCB-STIB et Villo. Les années suivantes, les mesures de soutien seront renforcées par des primes supplémentaires et la nomination d’un “gestionnaire de la pauvreté routière”, qui s’occupera uniquement de l’impact des normes automobiles plus strictes sur la population la plus vulnérable.

Pour un élargissement de la LEZ

Une dernière conclusion de l’étude est que la LEZ actuelle à Bruxelles ne tient pas suffisamment compte des ‘hotspots polluants’ situés juste en dehors de la Région. Au nord de Bruxelles, par exemple à Vilvorde et à Machelen, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) et de carbone noir sont trop élevées, surtout autour de l’autoroute et des zones industrielles. Un élargissement de la LEZ qui inclut le ring de Bruxelles aurait déjà un effet positif sur la qualité de l’air.

Ceci est important car 45% des concentrations totales de NO2 à Bruxelles proviennent de l’extérieur de la Région. Ceux-ci sont amenés par les courants d’air. Cependant, il s’agit principalement de polluants provenant de l’industrie et de l’agriculture. Néanmoins, 44% des concentrations à Bruxelles sont directement dues au trafic, dont une grande partie est causée par les navetteurs qui viennent à Bruxelles pour travailler (source: Bruxelles Environnement).

Ces dernières années, l’impact de la pollution de l’air sur notre santé reçoit enfin plus d’attention. Une récente recherche européenne a calculé que plus de 1 000 décès pourraient être évités chaque année si Bruxelles présentait les mêmes faibles concentrations que Tromso en Norvège, la ville européenne la mieux notée. Il y a donc encore beaucoup de travail à faire, la LEZ étant déjà une mesure importante pour faire mieux à l’avenir. L’objectif ambitieux d’électrifier complètement le parc automobile d’ici 2035 fera une grande différence pour tous les Bruxellois. Le nombre de décès dus à la pollution diminuera de façon spectaculaire.

Photo: Marc Baert

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  • 02/14/2022

Démarrage du grand plan de rénovation des écoles

Les travaux pour la nouvelle construction de l’école communale 13 ont commencés. Ce chantier est le premier d’une série de projets de rénovation d’écoles primaires francophones. Dans les années à venir, nous investirons 30 millions d’euros dans la rénovation de nos infrastructures scolaires.

Ensemble avec la bourgmestre Catherine Moureaux, nous avons lancé officiellement les travaux dans l’école 13 à la rue de Koninck. L’investissement dans l’enseignement est l’une de nos priorités pour cette législature et bientôt les travaux commenceront dans l’école 1, l’école 8-9, l’école 10 et l’école 11-12.

 Un lieu de rencontre accessible

L’école primaire actuelle est devenue trop petite pour tous les élèves. Dans le passé, des salles de classe temporaires ont été construites pour accueillir le nombre croissant d’élèves, mais en raison du manque d’espace sur le site actuel, nous avons décidé de démolir le garage et le bâtiment voisin. Ce bâtiment communal était en mauvais état.

Avec la démolition des salles de classe temporaires et du bloc sanitaire, cela fournira suffisamment d’espace pour un nouveau bâtiment scolaire de quatre étages. La conception de “dmvA architecten” prévoit une salle polyvalente avec une cuisine et des installations sanitaires au rez-de-chaussée. Cet espace est ouvert au quartier et peut être utilisé après les heures d’école. Grâce à l’utilisation de nombreuses fenêtres, le rez-de-chaussée a un caractère ouvert et accueillant, ce qui renforcera encore le lien avec le quartier. Un espace extérieur couvert sera également créé.

Huit nouvelles salles de classe

Aux étages supérieurs, huit nouvelles salles de classe polyvalentes seront construites. Les salles de classe seront organisées autour d’une zone de circulation carré et elles sont toutes pourvues de murs de séparation ouvrants. Ces séparations murales donnent toutes sur l’espace central, ce qui permet d’organiser facilement des activités interclasses.

Ce sera un bâtiment durable avec des panneaux solaires sur le toit. Un passage d’environ 4m sur le côté gauche du bâtiment permettra d’accéder à la fois à l’école existante et au hall de sport ‘Buedin’. Ces bâtiments resteront pleinement fonctionnels afin que les cours et les activités sportives puissent se poursuivre et que les enfants soient le moins perturbés possible pendant les travaux. L’entrepreneur ‘De Brandt’ est responsable pour l’exécution des travaux et le coût total s’élève à 2.770.749,44 euros, TVA comprise. Si tout se passe bien, l’école et le quartier pourront utiliser le tout nouveau bâtiment d’ici un an et demi. Regardez ici une vidéo de la pose de la première pierre!

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  • 02/01/2022

Une nouvelle école secondaire à la Gare de l’Ouest

La Région bruxelloise et notre commune viennent de donner le feu vert pour la construction de l’école Egied Van Broeckhoven. L’école secondaire située près de la gare de l’Ouest pourra accueillir 850 élèves et ouvrira ses portes en septembre 2023.

L’école Egied van Broeckhoven sera une nouvelle école néerlandophone près de la gare de l’Ouest, dans les bâtiments de l’ancien marchand de vin Cinoco et sur le site original de la Brasserie Vandenheuvel. Les bâtiments sont actuellement utilisés temporairement par des riverains et des associations et pour le projet de logement de Samenlevingsopbouw. L’école deviendra également un lieu de rencontre pour le quartier, avec notamment une infrastructure accessible.

Une large offre éducative   

La nouvelle école fera partie de l’organisation Ignatius Scholen in Beweging, un groupe d’écoles ‘libres’ qui compte déjà une douzaine d’écoles à Bruxelles et dans les environs. Avec cette école, ils proposeront une forme innovante d’enseignement secondaire, axée sur les domaines  ‘‘STEM’ et ‘Maatschappij en Welzijn’. Leur large éventail de cours comprend aussi bien des cours de transition (ASO et TSO) que des cours en vue du marché du travail (BSO). Le choix d’un campus unique a été délibérément fait afin de permettre des échanges fructueux entre les différents domaines d’études. À court terme, l’école permettra de compenser le manque de places dans l’enseignement secondaire à Bruxelles. La capacité de l’enseignement néerlandophone à Molenbeek sera donc à nouveau élargie, ce qui soulignera encore davantage notre rôle de pionnier.

Un lieu de rencontre à Molenbeek   

La nouvelle infrastructure accueillera pas moins de 850 élèves et prévoit un large ensemble de locaux et d’espaces extérieurs polyvalents. Le bureau d’architectes ‘B2Ai architects’ a réussi à concevoir un projet magnifique et durable qui respecte l’héritage industriel et préserve au maximum les bâtiments avec leur structure en béton robuste. Dans le passé, ils ont déjà prouvé leur compétence et leur expertise avec la conception des deux écoles secondaires sur le site St-Michel à Molenbeek.

Ce sera donc plus qu’une simple école, ce sera aussi un lieu de rencontre pour les riverains et les associations locales. De cette manière, l’école a l’ambition de s’implanter dans la cohésion sociale existante et de la renforcer avec leur offre éducative. Il y aura également des partenariats actifs avec des entreprises et des organisations sociales. Concrètement, la nouvelle grande salle de sport pourra également être utilisée par les habitants et les associations du quartier. Ensemble avec notre nouvelle salle de sport communale Pythagoras, elle comblera largement le manque d’infrastructures sportives autour de la gare de l’Ouest.

Une coopération publique-privée

La réalisation de ce grand projet est possible grâce à la coopération entre le gouvernement flamand et le secteur privé. Le projet total, d’une superficie de 13 000 m², est budgété à pas moins de 30 millions d’euros, dont le gouvernement financera un peu plus de la moitié. Afin de financer le montant restant, Ignatius Scholen vzw fait appel aux entreprises et aux sympathisants. Tous ceux qui veulent contribuer peuvent le faire via ce lien !

Photo: Simulation B2Ai architects

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  • 01/31/2022

Investir dans de grands logements sociaux

Chaque année, nous débloquons un budget pour la rénovation complète d’un ou plusieurs logements sociaux communaux. Cette année, les travaux commenceront pour une rénovation d’une grande maison unifamiliale dans la rue des Quatre-Vents.

Les listes d’attente pour les logements sociaux sont trop longues et des logements sociaux supplémentaires sont nécessaires partout à Bruxelles. A Molenbeek, il y a presque 4000 logements sociaux. 90% de ces logements sont gérés par le Logement Molenbeekois. 470 logements sociaux sont gérés directement par la commune et certaines d’entre eux sont vétustes. C’est pourquoi, chaque année, nous mettons à disposition des fonds pour un grand projet de rénovation d’un ou plusieurs logements sociaux.

Besoin de grands logements sociaux 

Les listes d’attente pour les logements sociaux sont les plus longues pour les grands logements unifamiliaux d’au moins 4 chambres. Selon le cadre juridique actuel, tous les enfants doivent avoir une chambre séparée. Dans un monde idéal, c’est une bonne chose, mais en pratique, ces maisons sont difficiles à trouver et très coûteuses à construire. En conséquence, de nombreuses familles ne peuvent pas bénéficier d’un logement social et louent sur le marché privé des logements beaucoup plus petits avec un manque de chambres. En tant que commune, nous essayons de changer cela en investissant davantage dans les grandes maisons familiales. Par exemple, nous avons construit un immeuble d’appartements entièrement neuf pour des grandes familles dans la rue Mexico.

Projet de rénovation Quarte-vents

Au sein de nos logements sociaux existants, nous donnons la priorité à la rénovation des grands logements unifamiliaux. Cette année, nous allons commencer à rénover une maison dans la rue des Quatre-Vents. Il s’agit d’un projet de grande envergure dans le cadre duquel la maison sera agrandie pour offrir un plus grand espace de vie. Ainsi, la maison rénovée comptera pas moins de sept chambres à coucher et deux salles de bain. La belle façade du bâtiment est protégée et sera entièrement restaurée dans le respect de sa valeur patrimoniale. Le coût total des travaux s’élève à un peu plus de 300 000 € et, d’ici la fin de l’année 2022, la maison sera entièrement rénovée.

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  • 01/28/2022

Une équipe Pavage de choc

C’est avec grand plaisir que je mets notre équipe pavage sous les projecteurs. Ils sont chargés de l’entretien des espaces publics et rien ne les arrête, même pendant les confinements, ils étaient disponibles tous les jours.

L’équipe pavage de la commune fait des interventions quotidiennes dans tout Molenbeek. Il peut s’agir de réparations de l’espace public : nids de poule dans les rues, trottoirs, bornes, etc. Mais il peut aussi s’agir de nouvelles interventions, comme l’installation des arceaux à vélos, de passages piétons, de nouveaux arbres, la sécurisation de parkings, etc. Malheureusement, ils passent aussi beaucoup de temps à enlever les panneaux et les clôtures laissés par les entrepreneurs privés. De plus en plus d’entreprises de construction ne laissent pas leurs chantiers comme ils le devraient et, par conséquent, obstruent l’espace public.

Une équipe soudée et efficace

Notre équipe pavage travaille très rapidement et efficacement, ils sont enthousiastes et forment une équipe unie dirigée par Olivier De Beys. Cependant, ils ne peuvent pas toujours tout voir et connaître tous les problèmes. C’est pourquoi, nous comptons également sur vous pour nous signaler tout problème. Vous pouvez le faire en contactant notre service (pavage.1080@molenbeek.irisnet.be). Si c’est urgent, vous pouvez aussi me contacter directement (jvandamme@molenbeek.irisnet.be, 02/412.38.90).

Fix My Street

Une troisième option est l’application en ligne Fix My Street, où tous les problèmes dans l’espace public peuvent être signalés. Cette application a été créée par la Région et commence à porter ses fruits. Notre service est informé si un problème est signalé dont nous sommes responsables. Il est important de savoir qu’à Molenbeek, nous avons des voiries régionales où nous ne sommes pas autorisés à intervenir directement. Cela a souvent posé des problèmes dans le passé, car Bruxelles Mobilité n’intervenait pas, ou seulement très lentement. Parfois, il s’agissait cependant d’interventions urgentes et nous sommes intervenus nous-mêmes pour garantir la sécurité.

Entre-temps, Bruxelles Mobilité a reçu du renfort et ses interventions sont beaucoup plus rapides. Notre coopération s’est également beaucoup améliorée. J’espère que nous pourrons continuer sur cette voie et ainsi entretenir encore mieux l’espace public dans tout Molenbeek !

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Echevin de l’Enseignement et des Crèches Néerlandophones, Propriétés Communales et Travaux Publics

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