Jef Van Damme Schepen in St-Jans-Molenbeek - Echevin  à Molenbeek-Saint-Jean
  • NL
  • Accueil
  • Actualités
  • Projets
  • Biographie
  • I Molenbeek
  • Galerie
  • Contact
  • 05/30/2023

“Les rythmes scolaires francophones dans tout le pays”, demandent 2 personnes interrogées sur 3

Pas moins de 61,3 % des 1 610 personnes qui ont répondu à notre enquête sur les rythmes scolaires préfèrent le nouveau calendrier scolaire francophone. Après le consensus académique, les parents, les enseignants, les élèves et les organisateurs d’initiatives de loisirs sont désormais également séduits par des vacances d’été plus courtes et une année scolaire avec des blocs d’enseignement de 7 à 8 semaines, entrecoupés à chaque fois de 2 semaines de repos.

Forte préférence pour une année scolaire répartie de manière égale
Tant les francophones que les néerlandophones préfèrent le rythme scolaire francophone principalement en raison de la répartition plus uniforme de l’année scolaire (58,05 %) et des périodes de repos plus longues entre les cours (20,16 %). En effet, le nouveau rythme scolaire francophone ne comprend pas seulement des vacances plus courtes, il part surtout du principe que les périodes d’enseignement de 7 à 8 semaines s’alternent toujours avec 2 semaines de congé. L’histoire selon laquelle les enseignants ne veulent pas que leurs sacro-saintes vacances d’été de 2 mois soient raccourcies a également été démentie grâce à l’enquête. 68,3 % des enseignants néerlandophones sont favorables aux rythmes scolaires francophones, tout comme 62,54 % des enseignants francophones.

Une enseignante témoigne
Une enseignante francophone a témoigné dans le cadre de l’enquête des effets positifs de l’aménagement plus régulier de l’année scolaire :

  1. Depuis 15 ans, je constate que les élèves ont besoin de se reposer, de jouer après 7 semaines de cours. Ils ont enfin ce temps maintenant.
  2. Ce n’est qu’après deux semaines de congé que les élèves sont vraiment reposés.
  3. En tant qu’enseignante, je peux utiliser deux semaines de congé de manière idéale : la première semaine comme temps de repos complet, la deuxième semaine comme temps de préparation pour mes cours. Ainsi, je suis plus reposée et mieux préparée devant la classe.
  4. Pendant ces deux semaines de congé, j’oublie tout conflit avec les élèves. Après ces 2 semaines, je suis à nouveau moins en mode “préjugé” devant la classe.
  5. Il est vrai que nous pouvons difficilement enseigner en mai en raison des vacances de printemps et de divers jours fériés, mais d’un autre côté, cette année scolaire, nous avons enseigné sans interruption entre le carnaval et Pâques. Cette période d’enseignement a donc été beaucoup plus productive que les années précédentes.

Beau temps et coutumes
Ceux qui préfèrent le rythme scolaire néerlandophone le font principalement en raison des vacances d’été plus longues, par exemple parce qu’il est plus agréable d’être libre lorsqu’il fait beau ou parce que de très longs voyages sont alors possibles (33,68 %) ou par habitude (13,72 %). D’autres raisons incluent une préférence pour des vacances de printemps coïncidant avec Pâques, l’indignation que la Belgique francophone ait introduit un nouveau rythme scolaire sans la “permission” de la Flandre… Toutes ces raisons sont compréhensibles, mais elles ne tiennent pas compte des besoins réels des élèves et des enseignants. Des besoins auxquels les vacances scolaires devraient avant tout répondre.

Un appel massif en faveur de la coïncidence des vacances scolaires
En dehors du choix d’un rythme scolaire spécifique, 88,7 % des personnes interrogées demandent que les vacances scolaires coïncident à nouveau dans tout le pays. En effet, 67,95 % d’entre eux rencontrent des problèmes très concrets depuis que ce n’est plus le cas. De nombreuses familles ne peuvent plus passer leurs vacances ensemble parce que, par exemple, les enfants fréquentent des écoles néerlandophones tandis que les parents enseignent dans des écoles francophones ou vice versa. Il en résulte que certains élèves, en particulier les enfants d’âge préscolaire, sont de toute façon illégalement absents lorsque les autres membres de la famille sont en congé. De même, dans l’enseignement pour adultes, l’enseignement artistique à temps partiel, les clubs sportifs… il y a plus d’absences lorsqu’il y a des vacances scolaires dans l’autre communauté linguistique. En outre, certains enseignants flamands des écoles d’immersion de la communauté française signalent qu’ils retourneront en Flandre, afin de bénéficier à nouveau des mêmes vacances que leurs enfants. C’est peut-être une bonne chose pour la pénurie d’enseignants en Flandre, mais ne voulions-nous pas tous – et la N-VA en tête – que les Belges francophones parlent mieux le néerlandais ?

Gouvernement flamand, agissez
Enfin, cette enquête montre clairement que les rythmes scolaires sont un sujet brûlant au sein de la communauté flamande également. 40,4 % de tous les répondants sont néerlandophones et 30 % de tous les répondants francophones vivent en Flandre, probablement dans la périphérie flamande. 40 % de toutes les personnes ayant répondu à l’enquête, quelle que soit leur langue maternelle ou leur lieu de résidence, sont impliquées dans l’enseignement néerlandophone. Ben Weyts, en tant que ministre flamand de l’Enseignement, est responsable de toutes les personnes qui se cachent derrière ces pourcentages. Avec mes collègues échevines de l’Enseignement à Bruxelles Ans Persoons, Elke Roex, Lydia Desloover et notre chef de groupe flamand Hannelore Goeman, je demande donc instamment au Ministre de mettre en œuvre les rythmes scolaires francophones en Flandre également. Après toutes les conclusions académiques, la population elle-même est désormais convaincue de ce calendrier scolaire. Il est temps d’agir, Monsieur le Ministre !

Consultez les résultats de notre enquête en détail ici.

Ecoutez mon interview à Vivacité présentant les résultats de l’enquête.

lees meer
  • 05/25/2023

L’Avenue Carl Requette et le Parc Houwaert deviennent plus accueillants pour les enfants

L’Avenue Carl Requette, à proximité du Parc Houwaert dans le nouveau Molenbeek, est actuellement en cours d’une rénovation en profondeur. Nous rendons l’avenue plus vert et plus sûre pour la circulation, ce qui ne manquera pas de bénéficier aux centaines d’enfants qui y passent quotidiennement. Le Parc Houwaert a quant à lui bénéficié d’une nouvelle aire de jeux.

Réduire la vitesse
En tant qu’échevin des Travaux publics, je plaide pour des interventions physiques supplémentaires à chaque réaménagement de chaussée, afin d’inciter les conducteurs à réduire leur vitesse. De cette façon nous améliorions la sécurité routière. Nous avons ainsi rendu la Rue de l’Avenir apaisée et la Rue des Fuchsias a été dotée de nouveaux passages protégés. Dans l’Avenue Carl Requette, il est particulièrement important de prendre des mesures pour ralentir la vitesse en raison du grand nombre d’enfants qui la fréquentent chaque jour. L’école communale francophone n°16 (“L’Ecole du Petit Bois”) et la crèche communale ‘Les Petits Poucets’ se trouvent dans cette avenue.

Que faisons-nous concrètement ?

  • Près de l’école, à l’intersection avec l’Avenue des Amandiers, nous installons un ralentisseur pour réduire la vitesse des conducteurs.
  • Nous empêchons le stationnement illicite en plaçant des potelets.
  • Près de l’intersection avec l’Avenue du Thym, nous installons des coussins berlinois pour ralentir la circulation.
  • Nous refaisons entièrement l’asphalte de l’avenue.
  • Nous rétrécissons la chaussée.
  • Nous aménageons de nouvelles pistes cyclables plus claires et mieux définies.

Près de l’Ecole n° 16, un ralentisseur sera mise en place pour ralentir la vitesse des automobilistes.

7 arbres supplémentaires
En plus de la sécurité routière, la verdurisation est l’un de mes cheval de bataille. Nous prévoyons donc de planter 7 arbres supplémentaires dans cette avenue. Ce sont 7 nouveaux climatiseurs naturels pour les étés de plus en plus chauds, 7 pièges naturels supplémentaires pour les particules fines que les piétons et les cyclistes ne respireront plus, 7 producteurs d’oxygène naturels supplémentaires… Nous avons déjà planté de nombreux arbres lors de la rénovation d’autres rues à Molenbeek, notamment la Rue de l’Ecole, la Rue des Bougainvillées, la Rue Van Hoegaerde, la Rue De Koninck et bien sûr la Place Jef Mennekens.

Nouvelle aire de jeux dans le Parc Houwaert
Nous avons également offert un relooking adapté aux enfants au Parc Houwaert, situé en face de l’école. Nous y avons installé une toute nouvelle aire de jeux avec des éléments d’escalade, des balançoires et un carrousel. J’ai déjà testé l’aire de jeux, vous pouvez voir le résultat dans cette vidéo. Quelques mois après l’ouverture de la nouvelle zone de détente au Karreveld, nous montrons une fois de plus notre engagement à construire une commune où les enfants et les jeunes ont littéralement plus d’espace.

 

lees meer
  • 05/04/2023

Un nouveau kiosque fait vibrer le parc de la Porte de Ninove

Des produits locaux délicieux et abordables, de l’eau gratuite, une belle terrasse sur le toit, des toilettes publiques… Le tout nouveau kiosque ‘L’Ecluse’ du parc de la Porte de Ninove offre tout ce qu’il faut pour passer d’agréables moments de détente. En compagnie du ministre de l’Environnement Alain Maron et de la bourgmestre Catherine Moureaux, j’ai eu l’occasion d’inaugurer ce nouveau kiosque le vendredi 28 avril.

Bar et ateliers
Le kiosque est un nouveau lieu de rencontre bienvenu dans et pour le quartier de la Porte de Ninove. Le concept de “L’écluse” a également été développé par les habitants eux-mêmes, sous la supervision de l’asbl JES. D’une part, le kiosque fonctionnera comme un bar avec des produits locaux, disponibles à des prix accessibles. La page Facebook promet également de diffuser régulièrement de la musique d’ambiance. D’autre part, L’Ecluse organisera toutes sortes d’ateliers, tels que des cours de yoga et des “repaircafés”.

Zéro déchet et formation
Je suis moi-même enthousiasmé par le caractère durable du kiosque. En effet, en plus de la gamme de produits locaux, L’Ecluse s’engage pour le zéro déchet et le zéro gaspillage par une gestion ingénieuse des stocks, le recyclage et l’utilisation bénéfique des produits invendus. De plus, des formations sont organisées pour toute personne souhaitant se lancer dans la restauration.

Appropriation par le quartier
Le kiosque est la cerise sur le gâteau pour le parc de la Porte de Ninove. Pendant plus de 15 ans, en tant qu’ancien habitant du quartier, échevin de Molenbeek et député bruxellois, je me suis battu pour transformer cet ancien site industriel avec des hangars abandonnés à la frontière d’Anderlecht, de Molenbeek et de Bruxelles-Ville en une zone verte de loisirs. Aujourd’hui, nous devons relever le défi de permettre à ce magnifique parc d’être utilisé à son plein potentiel par le voisinage. À cette fin, la commune a pris plusieurs initiatives. Nous avons installé une aire de jeux et une fresque réalisée avec des enfants du quartier sur l’un des murs aveugles qui bordent le parc. Bientôt, un nouveau bâtiment abritant des logements communaux pour les familles sera construit à l’angle de la rue Heyvaert et du parc. De cette manière, nous ferons vivre le parc encore plus.

J’invite cordialement tout le monde à y passer !

C’est par une inauguration festive, en présence du ministre de l’Environnement Alain Maron, que nous avons ouvert le kiosque.

lees meer
  • 05/02/2023

La place Beekkant devient un espace de rencontre vert

Une place à part entière avec des infrastructures sportives et des équipements de jeu, un jardin jusqu’au pied des tours et une station de bus flambant neuve, sûre et accessible. Tels sont, en résumé, nos projets prometteurs pour le réaménagement de la zone autour de la gare de Beekkant. L’enquête publique se poursuit jusqu’au 24 mai.

3 grands “paysages”
Très concrètement, la place Beekkant comprendra trois grands “paysages” : la “platforme”, le “jardin Beekkant” et le “jardin salon”. La “plateforme” prendra la place de l’actuel arrêt de bus et constituera à l’avenir une vaste zone piétonne dotée d’infrastructures sportives et ludiques, de bancs, de station vélo, d’un auvent et de nombreuses plantations. Ensemble avec pas moins de 7 wadis, cette plantation assurera une bonne perméabilité à l’eau, ce qui rendra la place résistante aux inondations.

Jardin ouvert
Le “jardin Beekkant” s’étendra le long de la rue Dubois-Thorn jusqu’au pied des tours. Les places de parking et la chaussée actuelles céderont la place à des plantations et à un chemin piétonnier très large. L’accès au garage et le passage des services d’urgence seront conservés. Outre la préservation des arbres en bonne santé, nous ajouterons de la nouvelle verdure afin d’améliorer la biodiversité. Les habitants des tours  s’imagineront être dans un grand jardin ouvert.

Une toute nouvelle station de bus
Enfin, avec le “jardin salon”, nous faisons référence à l’arrière de la station de métro. Dans l’attente d’une éventuelle extension de la station, cette zone peut faire l’objet d’une plantation temporaire. Il y aura déjà une toute nouvelle station de bus où les bus s’arrêteront juste devant la station de métro et où les entrées et sorties seront plus sûres. Avec la reconstruction, les flux de circulation, ainsi que ceux des piétons, se dérouleront de toute façon dans de meilleures conditions sur l’ensemble de la place.

Participation citoyenne
La bourgmestre, Catherine Moureaux, et moi-même sommes particulièrement ravis de ces travaux, financés par la Région, qui donneront à la Place de Beekkant l’allure urbaine qu’elle mérite. Nous nous réjouissons également de la prise en compte maximale de l’avis des riverains. Après tout, ce sont eux qui seront les principaux utilisateurs de cette nouvelle oasis verte de loisirs.

L’enquête publique a débuté et se poursuivra jusqu’au 24 mai. Toutes les informations à ce sujet sont disponibles sur openpermits.brussels.

lees meer
  • 04/26/2023

Complétez notre enquête sur la réforme des vacances scolaires

Depuis le début de cette année scolaire, les rythmes scolaires ont profondément été réformé. Il y a désormais 7 à 8 semaines de cours à chaque fois, entrecoupés de 2 semaines de vacances. Les vacances d’été sont donc raccourcies de 2 semaines. Les vacances d’automne et de carnaval sont plus longues d’une semaine et les vacances de printemps tombent toujours à la même période. Je vais utiliser une enquête pour savoir ce que vous en pensez.

Avec les autres échevins de l’enseignement néerlandophone de Vooruit à Bruxelles, je plaide pour que ces nouveaux rythmes scolaires francophones soient également appliqués dans l’enseignement néerlandophone. Cette réforme réduit l’inégalité entre nos élèves et permet aux enseignants de se reposer davantage.

Longues vacances d’été = nombreuses pertes d’apprentissage
Les trop longues vacances d’été actuelles s’expliquent en partie par l’histoire. Comme les enfants devaient autrefois aider leurs parents dans les champs pendant les mois d’été, deux mois de vacances étaient tout simplement nécessaires. Une situation dépassée, mais qui entraîne encore aujourd’hui de nombreuses pertes d’apprentissage, en particulier chez les enfants défavorisés qui ont moins d’occasions d’apprentissage spontané que les enfants plus favorisés. À long terme, cette perte d’apprentissage annuelle s’accumule et l’inégalité entre les enfants défavorisés et les enfants plus riches ne fait que se creuser. Très concrètement, la moitié de l’écart entre les enfants vulnérables et les enfants favorisés se produirait pendant l’été (rapport Kristof De Witte et Letizia Gambi). 9 semaines sans école signifient souvent aussi moins de sport, moins de structure, une alimentation moins saine, l’isolement social… De plus, dans notre capitale, les enfants non néerlandophones qui suivent leur scolarité dans une école néerlandophone perdent le contact avec la langue de leur école pendant 2 mois. Les enfants plus vulnérables subissent même un retard linguistique de 3 mois en moyenne pendant les vacances d’été (rapport SERV).

Avantages rythme scolaire francophone
Caroline Désir (PS), ministre francophone de l’Education, a mis fin à cette situation intenable. Elle a introduit un nouveau “rythme scolaire” dans l’enseignement francophone en septembre 2022 : 7 à 8 semaines d’enseignement sont désormais toujours alternées avec 2 semaines de vacances. Les vacances d’été ont été raccourcies à 7 semaines. 2 semaines de congés d’été en moins et donc 2 semaines de perte d’apprentissage en moins. Le nombre de jours d’école reste le même, mais les périodes d’enseignement sont désormais mieux réparties sur l’année scolaire. Les vacances d’automne et de carnaval durent désormais également 2 semaines, ce qui en fait aussi de véritables périodes de repos pour les élèves et les enseignants. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’absentéisme des élèves et des enseignants après les dernières vacances d’automne, qui ont duré pour la première fois deux semaines, a été nettement inférieur à celui des années scolaires précédentes. Le Conseil économique et social de Flandre (SERV), principal organe consultatif du gouvernement flamand, voit également une grande valeur ajoutée dans ce “rythme 7/2” : “Les périodes d’enseignement de 7 à 8 semaines offrent une périodicité fixe pour structurer et compléter la matière et pour évaluer les élèves en temps utile et diagnostiquer plus rapidement les problèmes d’apprentissage.

En outre, ce système ou une variante de celui-ci est également utilisé dans plusieurs autres pays voisins, tels que les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.

Le surréalisme à Bruxelles
Pour de nombreuses familles bruxelloises, l’introduction du “rythme 7/2” serait également une bénédiction pratique. D’innombrables familles bruxelloises ont des enfants qui fréquentent des écoles néerlandophones et des enfants qui fréquentent des écoles francophones. Ces enfants n’ont donc plus toujours les mêmes vacances. Cela pose d’énormes problèmes à ces parents, par exemple pour faire garder leurs enfants ou pour organiser des vacances ensemble. En tant que père d’un fils scolarisé dans une école néerlandophone et d’un second fils scolarisé dans l’enseignement francophone, j’ai témoigné de cette situation dans une interview accordée à Bruzz. De plus, il y a des professeurs néerlandophones qui enseignent dans des écoles francophones et vice-versa. Or, lorsque leurs enfants sont en congé, ils sont devant la classe ou vice versa. Cela pose également beaucoup de problèmes dans le secteur des loisirs et de la jeunesse.

Complétez notre enquête
Avec les autres échevins de l’enseignement néerlandophone de Vooruit et Hannelore Goeman, notre chef de groupe et experte en éducation au Parlement flamand, nous essayons de remettre cette question à l’ordre du jour politique flamand. Nous le faisons également au moyen d’une enquête qui, nous l’espérons, sera remplie en masse. Vous êtes élève, parent, enseignant ou organisateur d’une initiative de garde d’enfants ? Ou simplement un citoyen impliqué ?  N’hésitez pas à répondre à notre questionnaire (durée de 2 minutes). Votre avis est très important pour nous, quel qu’il soit!

lees meer
  • 04/26/2023

Démarrage du chantier de la nouvelle salle de sport “Flûte enchantée”

Dans la rue de la Flûte enchantée, nous avons posé la première pierre d’un tout nouveau complexe sportif le jeudi 20 avril avec la Bourgmestre Catherine Moureaux (PS). Jusqu’à présent, il y avait très peu d’infrastructures sportives dans le quartier proche du Scheutbos, mais cela va changer grâce à cette salle de sport. De plus, il s’agira d’un bâtiment particulièrement durable, avec notamment un toit vert.

Pour les écoles et les clubs sportifs
La rue de la Flûte enchantée est proche des écoles primaires communales  “Paloke”, “École 18”,  “École 14”, “École 15”,  “École 13” et “École 12”. Toutes ces écoles manquent actuellement d’infrastructures sportives. “Ecole 14” ne dispose même pas de sa propre salle de sport. Avec le nouveau complexe sportif, nous créons un environnement de qualité pour les cours de sport de centaines d’enfants de Molenbeek. Grâce à un nouveau chemin piétonnier que nous sommes en train d’aménager dans le Scheutbos tout proche, la salle de sport sera également facilement accessible. Le soir et le week-end, les clubs sportifs de notre commune pourront utiliser la nouvelle salle de sport à leur guise. Bref, une salle de sport à la mesure du quartier !

Toit vert contre les inondations
Dans son architecture également, le nouveau complexe sportif s’ouvre littéralement sur le quartier. Les façades ouvertes sont constituées de blocs de verre qui laissent entrer beaucoup de lumière. Par conséquent, nous devrons utiliser moins de lumière artificielle, l’un des nombreux éléments qui témoignent du caractère durable de ce projet. En outre, nous avons veillé à ce que tous les matériaux de construction, tels que le béton et les parois en verre, soient 100 % recyclables. Aussi, le bâtiment sera doté d’un toit vert. En plus d’attirer la biodiversité, un toit vert offre le grand avantage d’absorber l’eau de pluie. Ainsi, en cas de fortes pluies, les fosses d’épuration environnantes sont moins sollicitées et le risque d’inondation est beaucoup plus faible. L’eau de pluie est même utilisée par la chasse des toilettes, après avoir été filtrée. Les environs de la salle de sport auront également un caractère vert marqué. Près de la moitié du site sera planté d’arbres et de végétation.

Parking à vélos spacieux
Nous encourageons tout le monde à se rendre à cette nouvelle salle de sport de la manière la plus durable et la plus sportive possible, c’est-à-dire à vélo. C’est pourquoi, nous installons sur le site un parking vélos de 40 places, à côté des 28 places de stationnement pour les voitures. Les deuxième et troisième étages de la salle de sport abriteront un logement de concierge. Toute l’infrastructure sportive proprement dite sera concentrée au rez-de-chaussée, ce qui rendra le hall sportif très accessible aux personnes à mobilité réduite.

3ème nouveau centre sportif
En tant qu’échevin des travaux publics, je suis fier que ce soit déjà le troisième nouveau centre sportif que nous construisons au cours de cette législature. Auparavant, nous avons construit le tout nouveau complexe sportif “Amal Amjahid” au Quai des Charbonnages et récemment, nous avons commencé à démolir l’ancienne salle des fêtes “Pythagoras” près de la Gare de l’Ouest, qui sera transformée en centre communautaire et sportif. En outre, nous procédons constamment à des interventions plus modestes, mais non moins importantes, dans notre patrimoine sportif. Citons par exemple la rénovation du sol de la salle de sport de la rue de l’Intendant, les nouveaux vestiaires du stade “Edmond Machtens” et l’installation récente d’un “banc actif” dans le quartier du Karreveld. Ainsi, notre ambition d’un grand rattrapage en matière d’infrastructures sportives locales devient de plus en plus une réalité !

Curieux de connaître mes autres réalisations ? N’hésitez pas à consulter ma “carte interactive des réalisations“.

Les plans de la future salle de sport de la rue de la Flûte enchantée.

lees meer
  • 04/21/2023

Lisez mon article d’opinion dans SamPol

A la demande du mensuel “Samenleving & Politiek” (SamPol), j’ai écrit un article sur la manière dont Molenbeek agit comme un escalator social pour l’ensemble du pays. J’y expose les explications historiques de la situation socio-économique encore particulièrement difficile de notre commune, j’explique comment, en tant que commune socialiste, nous soutenons nos habitants dans leur émancipation et comment nous essayons de maintenir la classe moyenne à Molenbeek par le biais de projets d’enseignement et de rénovation urbaine, entre autres. Mais avant tout, cet article d’opinion est un grand appel aux autorités supérieures pour qu’elles valorisent enfin réellement notre commune et lui donnent les ressources qu’elle mérite et dont elle a tout simplement besoin pour continuer à jouer son rôle d’escalator social pour la Belgique.

Mon article d’opinion “Molenbeek, de sociale roltrap van België” se trouve aux pages 12 à 17 du numéro d’avril 2023. Vous pouvez lire une traduction en français ci-dessous.


Molenbeek, l’escalator social de la Belgique

Jef Van Damme – Echevin de l’enseignement néerlandophone, des crèches néerlandophones, des travaux publics et des propriétés communales à Molenbeek-Saint-Jean (Vooruit). Ancien député bruxellois (2009-2019)

“Samenleving & Politiek”, Année 30, 2023, n° 4 (avril), pages 12 à 17

Tous les six ans, la quasi-totalité de la population de Molenbeek change. Cette réussite signifie que de nombreuses personnes parviennent continuellement à gravir l’escalator social en un laps de temps relativement court.

Dans le monde, Molenbeek est connu pour sa misère : pauvreté, chômage, terreau du terrorisme, etc. Moins ou pas du tout connus sont les énormes investissements de la commune dans les équipements sociaux et économiques, malgré les circonstances financières désastreuses et l’absence de retour sur investissement. En tant que commune socialiste, nous faisons chaque jour la différence dans ce domaine. Permettez-moi de vous expliquer comment.

LE CONTEXTE DANS LEQUEL LA COMMUNE OPÈRE

Molenbeek est l’un des endroits les plus pauvres, les plus diversifiés et les plus densément peuplés du pays. Le taux de chômage y est de 21,5 %, contre 5,7 % en Belgique. 1,31 % de la population belge doit vivre avec un revenu d’intégration , alors qu’à Molenbeek, ce chiffre est presque cinq fois plus élevé (6,02 %). Cela se traduit par un budget communal serré. Les marges de manœuvre pour faire des choix politiques sont très faibles. En termes de budget pour le personnel communal, nous nous situons tout en bas du classement de Bruxelles. Alors que la ville de Bruxelles consacre plus de 1 000 euros par habitant aux fonctionnaires communaux, le nôtre est d’un peu moins de 600 euros par habitant. Cela conduit à des choix extrêmement difficiles : recruter soit une puéricultrice supplémentaire, soit un balayeur supplémentaire, alors que nous avons besoin des deux. Notre travail dans un contexte budgétaire aussi rigide et avec des défis énormes tient pour l’instant la route, notamment grâce à l’interaction de la commune avec une société civile forte. Molenbeek a une vie associative florissante. Par 1 000 habitants, il y a 4,5 associations . À Anvers, cette “densité associative” n’est que de 1,2 association pour 1 000 habitants.

Ce que tous ces chiffres ne montrent pas, c’est la mobilité sociale vécue par de nombreux habitants de Molenbeek grâce à l’investissement continu de l’administration communale socialiste dans les équipements socio-économiques. Nous ne trouvons pas ces chiffres parce que le résultat positif de ces investissements politiques atterrit dans d’autres communes. Molenbeek est en effet une “ville d’arrivée” et un lieu de transit. J’explique ci-dessous pourquoi il en est ainsi et comment nous y faisons face en tant qu’administration communale.

MOLENBEEK, UNE VILLE D’ARRIVÉE

Depuis 150 ans, les migrants affluent à Molenbeek à la recherche d’une vie meilleure. À la fin du XIXe siècle, les mauvaises récoltes de pommes de terre ont poussé les agriculteurs flamands à s’installer dans la ville, où l’industrie en plein essor le long du canal réclamait de la main-d’œuvre. Molenbeek est alors une réussite industrielle. C’est ici qu’a été construite l'”Eléphant”, l’une des trois premières locomotives ferroviaires d’Europe continentale. Après la Seconde Guerre mondiale, des immigrants grecs, espagnols et italiens s’y sont installés. Dans les années 1960 et 1970, des Marocains sont arrivés et, depuis une vingtaine d’années, nous constatons un afflux important de Roumains.

En d’autres termes, Molenbeek est une ville d’arrivée ou une “Arrival City”, comme l’appelle le célèbre ouvrage du Canadien britannique Doug Saunders. Une ville d’arrivée présente un certain nombre de caractéristiques qui s’appliquent aussi à Molenbeek. Tout d’abord, le centre-ville est très proche et est à la fois le centre du pays et la capitale de l’Europe. Ensuite, il y a une grande offre d’emplois que les migrants recherchent désespérément. De plus, c’est à Molenbeek que l’on trouve les logements à louer et à vendre les moins chers de la région bruxelloise. Puis, les migrants peuvent y créer un réseau. Ils y trouvent des personnes de la même origine, qui parlent la même langue et partagent les mêmes pratiques culturelles et religieuses. Les cybercafés, les bureaux de transfert d’argent, les magasins proposant des cartes SIM bon marché, etc. permettent de rester en contact avec la famille et les amis dans le pays d’origine et de les soutenir financièrement. Enfin, une économie de survie avec de la nourriture, des vêtements, des meubles, … bon marché garantit l’accès aux besoins de base. D’autres quartiers pauvres, densément peuplés et très diversifiés comme Saint-Josse-ten-Noode, Cureghem (Anderlecht) et Borgerhout (Anvers) répondent également aux critères d’une telle ville d’arrivée.

MOLENBEEK, UN LIEU DE TRANSIT

Une autre caractéristique d’une ville d’arrivée est le renouvellement constant des habitants et donc la mobilité résidentielle. Dès que quelqu’un sort de la précarité et gravit quelques marches sur l’escalator social, il déménage. Pour une commune, c’est à la fois une histoire de succès et de joie et une histoire de frustration. Les personnes qui trouvent un emploi et une certaine stabilité, fondent une famille et commencent à se constituer un compte d’épargne raisonnable, ont souvent le désir et la possibilité de déménager. Le rêve suburbain d’une maison à soi, de préférence dans un environnement verdoyant et pas trop loin de la ville d’arrivée où vivent encore la famille et les amis, n’est pas limité aux Belgo-Belges.

Concrètement, pour Molenbeek, cela signifie que 10 000 à 15 000 habitants déménagent chaque année. Chaque législature (tous les six ans), la quasi-totalité de la population de Molenbeek change ! De nombreuses personnes parviennent donc continuellement à gravir l’escalator social en un laps de temps relativement court. Cette réussite est le fruit d’efforts considérables. La commune et la société civile jouent un rôle crucial en soutenant et en stimulant les personnes vulnérables.

Mais c’est aussi frustrant parce que le succès disparaît ailleurs et que nous ne pouvons guère en récolter les fruits sur le sol de Molenbeek. Il n’y a pas ou très peu de retour sur investissement local en termes de cohésion sociale, ni sur le tissu socio-économique. Il n’y a pas non plus de retour financier local. Dès que le salaire augmente en raison d’un emploi mieux rémunéré, et que l’impôt sur le revenu augmente en conséquence, les gens sont déjà partis dans une autre commune.

UNE COMMUNE SOCIALISTE FAIT LA DIFFÉRENCE

Avec peu d’argent, l’administration communale parvient à mettre en œuvre une solide politique d’émancipation sociale en utilisant pleinement les équipements publics, tels que le CPAS et l’enseignement. En outre, en tant que commune, nous nous spécialisons dans l’obtention de financements externes pour des projets d’infrastructure et de rénovation urbaine, et nous créons une marge politique supplémentaire grâce à une politique foncière et immobilière bien pensée.

Le CPAS

Près de 6 000 des 100 000 habitants de Molenbeek vivent avec un revenu d’intégration et sont intensivement soutenus dans leur (ré)intégration sociale par les travailleurs sociaux du CPAS. Ce faisant, nous ne nous contentons pas de les aider à “survivre”. En tant qu’échevin, j’ai pesé de tout mon poids pour la construction d’un tout nouveau centre de formation pour notre CPAS. En connaissance de cause, nous y organisons nous-mêmes des ateliers et des formations pour rafraîchir les connaissances sur le marché du travail, rédiger des CV et des lettres de motivation, acquérir des compétences en informatique et en matière d’emploi. Une politique sociale, c’est aussi soulager le plus possible les personnes des coûts élevés et des soucis qui y sont liés. La nouvelle “bébéthèque”, qui a vu le jour à mon initiative, est un exemple de projet qui allège littéralement les factures. Les parents peuvent y emprunter presque gratuitement des articles de puériculture, ce qui signifie également qu’ils sont réutilisés au lieu d’être jetés.

Le logement social

Le facteur crucial de la mobilité sociale est le logement. L’émancipation est impossible sans la sécurité et l’assurance d’un toit. Outre les plus de 3 500 logements sociaux fournis par “Le Logement Molenbeekois”, une société immobilière de services publics, nous gérons, en tant que commune, 470 logements sociaux. En même temps, le logement social est l’un des seuls moyens de ralentir la gentrification en fournissant suffisamment de logements accessibles et abordables dans les projets de rénovation urbaine.

Politique foncière et immobilière

Fournir des logements abordables n’est pas évident avec un budget communal limité, de même que des espaces abordables pour les associations, les équipements et les entreprises. En tant qu’échevin, j’ai choisi de ne plus vendre les terrains et bâtiments communaux. Cette stratégie de vente est régulièrement utilisée par les autorités locales pour obtenir des gains financiers rapides, mais le revenu est unique et vous renoncez à votre marge de politique d’aménagement du territoire. Avec l’important patrimoine de Molenbeek, nous pouvons continuer à peser localement sur un marché immobilier qui risque de dérailler, et nous pouvons éviter que des quartiers revalorisés ne se construisent qu’avec des appartements chers et petits qui rapportent le plus. Au contraire, nous continuons à acheter des propriétés – dans la mesure du possible – afin de mener une politique foncière et immobilière efficace qui permette également de maintenir la classe moyenne dans la ville. Dans le cadre des plans de développement autour de la Gare de l’Ouest, par exemple, nous avons acheté un ancien bâtiment industriel qui fera place à des logements sociaux. En prévision de ces logements sociaux, nous avons laissé le bâtiment être temporairement occupé par des associations locales qui y ont mis en place des projets de cohésion sociale.

L’enseignement

Avec un enseignement de qualité, nous voulons à la fois contribuer à la mobilité sociale de nos habitants et essayer de les maintenir ici. Une école de qualité dans le quartier pour vos enfants est une “tentation” tangible qui vous incite à rester dans ce quartier. Ce n’est pas le cas ici. Nos enseignants savent qu’ils doivent souvent repartir de zéro et recommencer avec une première génération en âge d’aller à l’école. Les enfants et petits-enfants des générations qu’ils forment iront un jour à l’école à Dilbeek, Vilvorde et Alost.

Outre un projet pédagogique de qualité, nous misons sur l’infrastructure scolaire. Le projet pédagogique peut être bon, mais une salle de classe délabrée n’est pas un environnement d’apprentissage de qualité et décourage les enseignants talentueux et les familles (sans parler de l’impact écologique de ces bâtiments). En tant qu’échevin de l’enseignement néerlandophone en 2006, j’ai lancé la construction d’une nouvelle école moderne. Ce faisant, nous avons créé 250 places supplémentaires dans notre enseignement communal néerlandophone et un bâtiment modèle en termes de durabilité. Il s’agit d’un projet exemplaire sur le site web de l’Agence pour l’Infrastructure dans l’Enseignement de la Communauté flamande (AGION). L’école primaire communale “Ket & Co”, complètement désuète, a également été dotée d’un bâtiment scolaire entièrement neuf avec une cour de récréation impressionnante, un toit-terrasse vert flambant neuf pour les enfants et une salle de sport ultramoderne pour l’école et le quartier. Ce faisant, nous avons créé 226 places supplémentaires et un bâtiment adapté à la politique éducative de l’école : les salles de classe sont très grandes pour permettre le coenseignement.

Rénovation urbaine

Il est impératif d’attirer des fonds supplémentaires pour rénover continuellement les espaces urbains et ajouter des infrastructures pour faire face à la croissance de la population. En raison de la forte densité et donc de l’utilisation intensive des infrastructures, celles-ci s’usent également beaucoup plus rapidement. Une aire de jeux, par exemple, doit être entièrement rénovée tous les dix ans. Rien qu’en 2023, nous investirons plus de 40 millions d’euros dans la rénovation de nos quartiers, un budget composé à 75 % de subsides de la Région, des communautés, du gouvernement fédéral et de l’Europe. La rénovation urbaine est également nécessaire pour adoucir la ville, lutter contre les îlots de chaleur et créer littéralement des espaces de respiration dans une zone densément peuplée avec 16 268 habitants au km². La pollution de l’air par le CO₂ et d’autres émissions ont un impact considérable sur la santé de nos habitants, qui sont souvent doublement pénalisés parce qu’ils vivent déjà dans des maisons humides et pleines de moisissures.

L’exemple le plus marquant en termes de rénovation urbaine au cours de cette législature est l’approche du site autour de la Gare de l’Ouest. Ce site s’étend sur 13 hectares et relie l’est de Molenbeek, densément bâti et désaffecté, à la partie ouest de la commune, plus récemment aménagée. Un plan d’investissement pour les 10 prochaines années a été approuvé par le biais d’un cofinancement. Nous investirons 3 millions d’euros dans l’agrandissement de l’espace public à la station de métro Beekkant, construirons un tout nouveau centre communautaire et sportif et transformerons un ancien site de la SNCB en un parc récréatif de 25 000 m². Il y aura un village scientifique régional et un parc aquatique, l’un de mes chevaux de bataille, pour lequel nous réalisons actuellement une étude de faisabilité.

DEMANDE D’AIDE URGENTE !

Nos marges financières sont écrémées depuis plus de 12 ans et nous menons une politique d’austérité obligatoire sous la tutelle de la Région bruxelloise depuis tout aussi longtemps. En outre, la pression financière sur les pouvoirs locaux dans toute la Belgique s’accroît. La combinaison de l’indexation des salaires (du personnel communal, de la police et du CPAS), des responsabilités en matière de pensions et du transfert de compétences vers les communes sans financement adéquat devient peu à peu insoutenable. Dans les communes plus riches, l’augmentation de l’impôt sur le revenu compense souvent l’augmentation des dépenses. En effet, lorsque les salaires sont indexés, l’impôt sur le revenu augmente automatiquement avec eux. Mais à Molenbeek, cela signifie encore plus d’appauvrissement car nous ne pouvons pas plafonner l’indexation sur les salaires des chômeurs. Depuis deux ans, l’élaboration des budgets annuels est une tâche presque impossible pour nous en tant que collège échevinal, car l’ampleur des économies à réaliser n’est plus une question de choix politique. Cela devient une politique obligatoire de destruction et notre force pour continuer à garantir les services de base est mise sous pression.

C’est pourquoi nous demandons de l’aide pour soutenir et valoriser plus fortement notre fonction d’escalator social de la Belgique. Quelques inégalités financières doivent également être corrigées de toute urgence. Nous remplissons un rôle crucial d’émancipation sociale pour l’ensemble du pays, qui profite à tout le monde. Bien que nous soyons connus dans le monde entier pour les attentats de Paris et que nous soyons pleinement engagés dans la sécurité, par exemple, le gouvernement fédéral refuse d’augmenter la dotation de la police. Le gouvernement fédéral nous finance toujours sur la base de notre population en 2001. Molenbeek comptait alors 70 000 habitants. Aujourd’hui, il y en a 30 000 de plus. On en arrive donc à la conclusion bizarre que notre zone de police reçoit en moyenne 60 euros par habitant, alors que la dotation fédérale moyenne pour la police dans l’ensemble de la Belgique est de 96 euros par habitant.

Nous restons déterminés à briser le cercle vicieux de la pauvreté dans lequel se trouve notre commune et demandons aux autorités supérieures d’assumer leurs responsabilités. Avec nos politiques, les socialistes de Molenbeek responsabilisent les habitants vulnérables et tentent d’inciter les personnes à rester ici. Nous ne le faisons pas avec des ballons d’essai politiques, mais avec des plans d’actions quantifiés et scientifiquement étayés et avec l’infrastructure solide de la ville d’arrivée que nous construisons depuis plus de 150 ans. Venez l’admirer par vous-même, dirais-je. Au plaisir de vous voir bientôt, à Molem !

lees meer
  • 04/06/2023

Passage piéton et cycliste entre Beekkant et la gare de l’Ouest libéré

De Beekkant à la Gare de l’Ouest ou vice versa ? En métro bien sûr ? Désormais, c’est aussi possible en quelques minutes à vélo ou à pied. Grâce au passage libéré le long de l’Infrabel Academy, situé le long de la voie ferrée entre Beekkant et la Gare de l’Ouest.

Le 1er septembre 2021, la première école belge des métiers du rail,  “l’Infrabel Academy“, a ouvert ses portes à Molenbeek. Sur un terrain proche de la Gare de l’Ouest, les cheminots de demain sont formés. Signaleurs, techniciens travaillant sur les voies … Tous reçoivent une formation théorique et pratique dans un campus ultramoderne comprenant des simulations de la gare et de l’infrastructure ferroviaire.

En tant que commune, nous nous sommes réjouis de la création de cette école ferroviaire. Elle donne un destin utile à ces sites de la SNCB qui étaient délabrés depuis des années. Pour nous, c’était aussi l’occasion de créer une liaison agréable pour les piétons et les cyclistes entre Beekkant et la Gare de l’Ouest.

“L’Infrabel Academy” dispose d’une entrée à la fois à Beekant et à la Gare de l’Ouest. Au cours de la procédure du permis d’urbanisme, nous avons demandé à Infrabel de créer un passage accessible au public pour les piétons et les cyclistes entre les deux entrées. Ce passage permettrait aux promeneurs et aux cyclistes de parcourir le trajet entre Beekkant et la Gare de l’Ouest (et vice-versa) en quelques minutes seulement.

Jusqu’à présent, le passage n’était malheureusement pas accessible au public. Infrabel avait installé un grillage à l’entrée du passage près de la Gare de l’Ouest, à l’insu et sans l’accord de la commune. En tant qu’échevin des Travaux publics, j’ai chargé une équipe communale d’enlever cette barrière.

Le passage est désormais entièrement accessible au public et j’invite chacun à l’utiliser pleinement. Vous marchez ou faites du vélo dans un environnement calme et sans voiture, vous passez le long de l’impressionnante “Infrabel Academy ” et vous êtes en un rien de temps à la gare de Beekkant ou à la Gare de l’Ouest.

Dans cette vidéo, je montre à quel point il est agréable de marcher et de faire du vélo sur le passage.

lees meer
  • 03/27/2023

Nouvel espace vert de détente à Karreveld

À la limite de l’avenue Jean de la Hoese et de l’avenue du Karreveld, nous avons créé un tout nouvel espace vert de détente.  Il y a une aire de jeux pour les enfants et un “banc actif” pour les personnes âgées. Ils remplacent une plaine de béton inutilisée. La zone de détente a été conçue sur la base d’une enquête menée auprès des habitants du quartier. Un bel exemple d’un projet véritablement participatif qui améliore la qualité de vie des habitants de Molenbeek.

Besoin de plus de possibilités de détente
La nouvelle zone de détente donne enfin une utilité au triangle de béton inutilisé à l’entrée de l’avenue Jean de la Hoese. La forte densité de population et le manque de jardins privés à Molenbeek exigent plus de verdure et de possibilités de détente dans notre espace public, un besoin auquel ce projet, parmi d’autres, répond bien.

Enquête publique
En mai 2022, à l’initiative de la bourgmestre Catherine Moureaux et de moi-même en tant qu’échevin des Travaux publics, nous avons organisé une enquête dans le quartier pour savoir comment réaménager au mieux l’entrée de l’avenue Jean de la Hoese. Nous avons reçu une centaine de questionnaires remplis. Il en ressort que le besoin principal est celui d’une zone de détente adaptée aux enfants et aux seniors, qui sont d’ailleurs nombreux dans le quartier.

Toboggan, balançoire et “banc actif”
Nous avons fini par installer une aire de jeux et un “banc actif”. L’aire de jeux comprend un toboggan, un mur d’escalade, des éléments de parcours et une grande horloge à jouets. Juste à côté de l’aire de jeux se trouvent deux jeux à bascule rotative, l’une pouvant être utilisée par deux et l’autre seule. Le “banc actif” invite les personnes âgées, et les adultes en général, à y effectuer des exercices sportifs simples et doux. Par exemple, le banc se prête parfaitement aux étirements après un jogging. Sur la chaîne YouTube du fabricant, vous trouverez plus de 300 vidéos expliquant toutes sortes d’exercices à réaliser sur le banc.

Le “banc actif” invite les personnes âgées, et les adultes en général, à faire de l’exercice dans les espaces publics.

Zone verte au lieu de béton
Autour de la zone de détente, une zone verte perméable à l’eau a été créée. En remplaçant le béton par une zone verte, nous nous efforçons également de lutter contre les îlots de chaleur dans notre ville. La zone verte est perméable à l’eau, elle peut donc nous aider à limiter les éventuelles inondations. Voici une photo qui montre à quoi ressemblait la placette dans le passé: un morceau de béton inutilisé.

Un espace public adapté aux habitants
Ce projet fait partie d’un plan plus large visant à créer davantage de possibilités de loisirs dans nos espaces publics. En novembre 2022, par exemple, nous avons inauguré la place Jef Mennekens entièrement rénovée, qui comprend des fontaines et un espace vert. La rénovation et l’agrandissement de nos aires de jeux restent également une priorité absolue pour notre commune qui compte tant de jeunes habitants, comme en témoignent le réaménagement de la place Saint-Rémi avec un street workout et la nouvelle aire de jeux dans le Scheutbos. Mais même de petites interventions comme les nouveaux paniers de basket à l’angle de la Rue des Quatres Vents et de la Rue Jean-Baptiste Decock montrent que nous continuons, chaque jour, à construire des espaces publics qui servent pleinement les habitants de Molenbeek.

Cliquez ici pour une carte interactive avec un aperçu de toutes nos réalisations en matière d’espaces publics au cours de mon mandat.

Avec la Bourgmestre Catherine Moureaux, j’ai déjà testé le “banc actif”

 

lees meer
  • 03/25/2023

Investir dans un Scheutbos plus accessible

Cette année, en tant qu’échevin des Travaux publics, je lance de nouveau un projet visant à rendre le Scheutbos encore plus accessible. Nous aménageons deux nouveaux sentiers respectueux de la nature et créons de nouvelles entrées, ce qui attirera encore plus de Molenbeekois vers le “poumon vert” de notre commune.

Investissement annuel
Notre commune investit chaque année environ 100 000 euros dans l’amélioration des voiries à l’intérieur et autour du Scheutbos. Cette année, après une enquête publique, nous avons décidé de créer un nouveau chemin piétonnier, plus précisément entre la rue Idylle, la rue Menuet et la rue de la Flûte enchantée. Nous créons également de nouvelles entrées au Scheutbos via ces rues. Par ailleurs, un nouveau chemin piétonnier sera créé entre l’entrée du Scheutbos, rue de l’Oiselet, et l’arrière de l’école communale néerlandophone “Paloke” et de l’école libre francophone “Saint-Martin”, permettant à ces écoles d’accéder plus facilement au Scheutbos et à la future salle de sport de la rue Flûte Enchantée. Tous ces projets s’inscrivent dans le cadre du réaménagement de plusieurs autres sentiers pédestres et cyclables et entrées de la forêt, dont le sentier principal et l’entrée nord. La présence des enfants au Scheutbos a également été encouragée grâce à une nouvelle aire de jeux.

“Poumon vert” de Molenbeek
Ces investissements ne sont pas le fruit du hasard. Avec une superficie de plus de 50 hectares et une richesse en termes de faune et de flore – de la mésange charbonnière à la fleur de coucou – le Scheutbos a une valeur inestimable pour notre nature et notre climat. En tant qu’habitants de l’une des communes les plus densément peuplées du pays, nous pouvons littéralement y reprendre notre souffle. La forêt joue également un rôle important dans notre lutte contre les îlots de chaleur. En effet, les nombreux arbres apportent de la fraîcheur. Les prairies, quant à elles, peuvent laisser passer l’excès de pluie et éviter ainsi les inondations.

Collaboration avec “Les Amis du Scheutbos”
Le mercredi 22 mars, j’ai visité le Scheutbos en compagnie des Amis du Scheutbos et en présence de deux fonctionnaires de notre service « Voiries ». J’y ai présenté les nouveaux projets et écouté plusieurs suggestions pour un Scheutbos encore plus accessible. « Les Amis du Scheutbos » sont un groupe de bénévoles qui soutiennent notre commune dans la gestion de la forêt. N’hésitez pas à consulter leur site web car ils organisent également des visites guidées passionnantes. Vous pouvez compter sur nous pour continuer à investir dans la nature à Molenbeek à l’avenir !

lees meer
← Prev
Next →

Echevin de l’Enseignement et des Crèches Néerlandophones, Propriétés Communales et Travaux Publics

www.jefvandamme.be © 2022

  • NL
  • Accueil
  • Actualités
  • Projets
  • Biographie
  • I Molenbeek
  • Galerie
  • Contact
We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. If you continue to use this site we will assume that you are happy with it.Ok